Conçu à partir de 1933 et produit à partir de 1936, ce type de char était destiné à l'appui de l'infanterie légère, équipant des bataillons de chars autonomes, qui seraient affectés à des divisions d'infanterie individuelles pour les aider dans l'exécution d'opérations offensives. À cette fin, il était relativement bien blindé, mais lent et dépourvu d'une bonne capacité antichar. Il était équipé d'un canon court de 37 mm. Au début de la guerre, l'accent a été mis sur le rôle antichar, ce qui a conduit au développement et à la production, à partir d'avril 1940, d'un sous-type doté d'un canon plus puissant et plus long, le Renault R40. Il était prévu de transférer la nouvelle capacité de production vers la fabrication d'autres types plus rapides, mais en raison de la défaite de la France, le R35/40 est resté le char français le plus nombreux de la guerre, environ 1685 véhicules ayant été produits en juin 1940. A cette date, il avait également été exporté en Pologne, en Roumanie, en Turquie et en Yougoslavie. Jusqu'à la fin de la guerre, l'Allemagne et ses alliés utiliseront les véhicules capturés, dont certains seront transformés en destructeurs de chars.
